Artiste par nature
Depuis mon enfance, je dessine minutieusement, à la façon d’un découpage, et tailler devint une suite logique. J’ai offert une première découpe, à l’âge de 13 ans, à ma sœur. En 1979, je deviens « officiellement » découpeuse. Autodidacte, je crée mon « style » de découpage sans que celui-ci soit figé, j’aime me remettre en question dans ma créativité.
J’ai grandi sur la Côte, pas loin du Léman. Mais mon attirance se trouve dans les montagnes où j’ai passé mes vacances et mes week-ends, une passion qui se reflète dans mon travail.
J’aime raconter mon monde en images, taillées d’un seul tenant en noir sur fond blanc, ou en papiers colorés, découpés et assemblés en personnages et histoires, sur une « charpente » de découpage noir. Peu importe la technique: les tableaux expriment ce que je ressens; l’envie de partager l’amour de la montagne, le besoin d’une agriculture « humaine » et proche de la nature si riche de nos régions, de nos traditions et des valeurs des gens de notre Pays.
Mon envie aussi de dire les petits bonheurs simples, à saisir parfois dans les détails cachés, et l’humour, qui relativise tant les situations…
Paysages, moments de vie, ou émotions plus intérieures, c’est un clin d’œil ou un bout de cœur, une pensée ou un rêve que j’ aime créer sous cette forme complète d’expression qu’est le découpage. Et, si le spectateur est touché ou inspiré, quelle récompense !
De l’histoire…
Au départ, une histoire… Je visualise les éléments d’une commande, ou de mon imagination, l’inspiration de la nature, de la vie, une émotion, tout cela crée des images en moi. Je ne m’occupe pas encore de la technique pour l’instant, juste de ressentir.
en passant par le croquis…
L’histoire se pose à présent sur le papier. Le dessin exprime en un seul plan des profondeurs, des reliefs, des expressions que je souhaite le plus juste possible. Le noir et blanc, ou les couleurs, formeront ce que je souhaite exprimer. Le dessin est minutieux, et chaque détail est important.
jusqu’au découpage
Au ciseaux, ou au cutter, je continue l’histoire, en suivant mes traits de crayon, en les modifiant parfois pour affiner encore. Plongée dans le tableau qui se forme, je ne m’aperçois pas des heures qui passent. Le découpage terminé, encadré, il est prêt à raconter l’histoire et à la partager.